Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé le 2 octobre 2024, par l'imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, lors d'une réunion avec des centaines d'universitaires, des lauréats aux Olympiades et des talents scientifiques exceptionnels.
Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Abi al-Qassem al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure et immaculée et élue, en particulier celui qui représente le trésor d’Allah sur Terre.
Soyez les bienvenus ! C'est un grand plaisir pour moi et je suis très heureux de rencontrer ce cher et précieux groupe. Avant de commencer, je voudrais dire quelques mots sur ce qui a été dit. Eh bien, de très bonnes choses ont été évoquées, d’abord par le Dr Afshin (vice-président chargé des sciences, de la technologie et de l’économie fondée sur la connaissance, et directeur de la Fondation nationale des élites scientifiques) concernant le travail qu’il prévoit de faire et ses futurs programmes. Cela fait plaisir et donne de l’espoir. De plus, les commentaires, les discussions, les recherches et les suggestions qui ont été partagés par nos chers frères et sœurs ici, méritent d’être pris en considération, d’être pris en compte et d’être suivis. Maintenant que ces choses ont été dites, je voudrais aborder deux points ici, aujourd’hui.
En ce qui concerne les remarques de l’honorable vice-président [pour la science et la technologie], Dieu soit loué, vous jouissez de la bénédiction de la jeunesse. L’une des caractéristiques de la jeunesse est l’activité, le travail et de grands objectifs dans le ciel, dans les airs et dans les premier, deuxième et troisième cieux, ce qui est une bonne chose. Je n’ai aucun doute sur la valeur de cette approche. Cependant, il y a des lacunes dans ce que nous faisons. Nous avons beaucoup de plans, de programmes, de politiques et de propositions sur diverses questions – comme celles que nos amis ont mentionnées - mais ce qui nous manque est le suivi. Nous ne suivons pas suffisamment les choses. Un responsable prend une décision et donne un ordre à son adjoint qui dit oui et donne ensuite un ordre au directeur qui dit aussi oui. Au bout d’un an, ni le responsable ne demande à l’adjoint où en sont les affaires, ni l’adjoint ne le demande au directeur. Par conséquent, le travail n’est pas réalisé. Les points que vous avez soulevés sont excellents. Je suis d’accord avec eux à 100 % et je suis ravi de les entendre. Cependant, il faut aller jusqu’au bout. Ces questions nécessitent un suivi. Cherchez comment vous pouvez mettre en œuvre et réaliser ces choses. C’est une première question.
La deuxième question concerne les déclarations des jeunes qui ont pris la parole. Eh bien, sept des meilleurs talents du pays sont venus ici et ont abordé divers sujets. C’est une chose très importante. Ils ont abordé toute une série de questions, allant de l’industrie et de l’économie, aux sciences humaines. Que devons-nous faire en réponse ? Que devons-nous faire et comment devons-nous répondre aux déclarations de ces personnes estimées ? Ce que je veux dire, c’est que je vous suggère de réfléchir à ces déclarations. Certaines propositions peuvent être irréalisables, c’est vrai. Certaines opinions et suggestions sont irréalisables, mais beaucoup d’entre elles sont réellement réalisables. En tant que vice-président, voyez quelles organisations, gouvernementales ou non gouvernementales, sont concernées par ces suggestions. La vice-présidence a une autorité considérable, et je vous recommande de demander l’aide du président lui-même. Demandez-le (aussi) à l’organisation concernée. Par exemple, la question de « Makran » a été soulevée et une suggestion a également été faite à ce sujet. Très bien, qui doit la mettre en œuvre ? Quelle organisation concerne-t-elle ? Renseignez-vous, consultez celui qui a fait cette suggestion, puis assurez-vous qu’elle est mise en œuvre. Sinon, il ne suffit pas de donner de bonnes idées et d’écouter de bonnes paroles. C’est ce que je voulais dire.
Je voudrais remercier nos amis ici présents, du fond du cœur, pour leurs bonnes paroles et leur discours bien réfléchis. Nous sommes en deuil ces jours-ci. Personnellement, je suis profondément endeuillé. La tragédie qui s’est produite n’était pas une affaire négligeable. La perte de M. Sayed Hassan Nasrallah est très importante et nous attriste profondément. Bien que le pays soit dans une période de deuil et de tristesse, j’ai choisi de ne pas reporter cette réunion. Cette réunion avait été planifiée depuis longtemps. Nous aurions pu la reporter à la semaine prochaine, par exemple, mais je ne l’ai pas fait. Je pense que ce n’était pas juste de reporter cette réunion. Cette orientation, cette orientation penchée sur les talents (scientifiques), ne doit pas être retardée. C’est pourquoi nous tenons actuellement cette réunion. Cette réunion a un message pour nous. Ce message est que, même si nous sommes en deuil, nous ne devons pas nous asseoir dans un coin et tomber dans le désespoir. Notre deuil est de la même nature que celui de l’Imam Hussein (AS). Il est vivant et nous vivifie. Nous sommes en deuil, mais ce deuil nous pousse à aller de l’avant, à progresser et à travailler avec encore plus d’enthousiasme. Je veux que nous intériorisions vraiment ce message dans nos cœurs et nos âmes. Nous devons comprendre que notre deuil doit aussi nous aider à aller de l’avant. Bien sûr, j’ai certaines choses à dire sur les problèmes du Liban et sur notre grand et cher martyr [Sayed Hassan Nasrallah] dont je parlerai dans un avenir proche, si Dieu le veut.
En ce qui concerne l’élite universitaire, j’ai choisi trois points que je vais brièvement aborder. Il faut d’abord prêter attention à la réalité des « élites » (les talents exceptionnels) du pays. C’est-à-dire, quel est l’état de notre pays en termes « d’élites universitaires » et leur situation ? Les propos que nous, ou d’autres, tenons, sont-ils exagérés ou non ? C’est un point. Je soulève ce point parce que certains nient encore les compétences et les capacités des Iraniens, comme ils le faisaient il y a 90 ou 100 ans. Soit ils ignorent ces talents, soit ils les nient. Il y a encore des gens dans notre pays, qui refusent de reconnaître que dans l’atmosphère et l’écosystème actuels de notre pays, des événements importants peuvent se produire qui pourraient être nouveaux et inédits pour le monde, également. Il y en a encore qui n’y croient pas. Je voudrais dire quelques mots à ce sujet.
Le deuxième point concerne les stratégies visant à préserver, développer et renforcer l’efficacité de notre élite universitaire (les surdoués). Quelles mesures pouvons-nous mettre en œuvre pour garantir que la présence d’une personne talentueuse soit efficace, favorise l’émergence de plus de personnes talentueuses et aide à maintenir le niveau de l’élite universitaire ? J’ai noté quelques phrases courtes sur ce sujet que je vais partager avec vous. Le troisième point concerne les responsabilités de l’élite (scientifique). Après tout, vous êtes faites partie de l’élite (scientifique) et vous avez certaines responsabilités. Ces responsabilités doivent être énoncées, même si les élites (scientifiques) comprennent généralement quels sont leurs devoirs.
En ce qui concerne la réalité des élites de notre pays, nous devons reconnaître et comprendre la valeur de notre pays et les capacités, intellectuelles et cognitives, qui conduisent à la reconnaissance d’une élite. Nous devons identifier ce potentiel. L’une des pires choses pour un individu, un groupe ou une nation, est de ne pas reconnaître ses propres atouts. Nos adversaires, les ennemis de ce pays, essaient de cacher ou de nier nos atouts. Nous ne devons ni l’accepter ni le tolérer. Au lieu de cela, nous devons nous efforcer de reconnaître les atouts de notre pays. L’un de nos atouts le plus important est notre élite (intellectuelle et scientifique) et le contexte qui favorise sa croissance. Ce contexte se compose principalement de facteurs naturels, suivis de facteurs sociaux, contractuels, organisationnels et d’autres facteurs similaires.
Je pense que l’aspect le plus important d’une élite (scientifique) est le quotient intellectuel. En ce qui concerne le QI, notre pays est un des premiers dans le monde. L’Iran est l’un des pays les plus avancés dans le monde [dans ce domaine]. J’ai reçu un rapport que vous avez probablement tous vu également. Il s’agit d’un rapport d’un centre international spécialement consacré aux tests de QI, qui évalue régulièrement le QI moyen des différentes nations dans le monde. Ce rapport est la version mise à jour pour l’année 2024, comme indiqué dans les informations que j’ai reçues. L’Iran se classe troisième parmi les 23 pays que j’ai vus dans cette liste. Ils ont peut-être étudié plus de 200 pays dans le monde. [Mais] ce rapport que j’ai reçu, cite les 23 premiers pays dans le monde. Après l’Iran, viennent le Japon, puis Singapour, suivis par d’autres pays comme le Canada, l’Allemagne, l’Italie et la France. La France se classe 19ème sur la liste, le Royaume-Uni 21ème et l’Inde 23ème. Nous sommes à la 3ème place sur cette liste. C’est un phénomène très important et remarquable, qui montre le QI moyen de la nation iranienne. J’ai déjà dit que le facteur le plus important et la capacité la plus importante pour la croissance de l’élite intellectuelle est le QI. Bien sûr, le QI doit être activé et mis en action. Nous devons fournir le terrain nécessaire pour cela. Ces éléments doivent être réunis. Eh bien, c’est un atout exceptionnel. Le fait que le QI moyen de notre pays soit si élevé est très important. C’est une richesse énorme, une ressource humaine extraordinaire. Les ressources humaines surpassent tout ce que nous avons dans le pays [comme notre plus grand atout], y compris les mines, les ressources naturelles ou la position géographique.
Bien entendu, avant la Révolution, on n’accordait aucune attention à la question des élites et à leur formation. L’accent était mis sur d’autres questions. La question des élites et de l’élite intellectuelle et des talents n’était pas abordée. Cela a commencé après la Révolution. Dans les premières années de la Révolution, lorsque la jeunesse a eu l’occasion d’entrer dans divers domaines, je suis allé dans le sud [de l’Iran]. Je pense que c’était en 1979 ou 1980. Les jeunes du Djihad de la construction, nouvellement formé, y avaient construit un silo. C’était un petit silo, bien sûr. La construction de silos exige apparemment, une technologie complexe. Ils m’ont dit qu’ils pourraient construire un nombre suffisant de silos, pour la capacité de production de blé du pays. Les jeunes ont hardiment fait cette affirmation. Les jeunes sont entrés dans le domaine, ont eu l’opportunité et ont maintenant atteint un niveau où ils font un travail bien plus important que la simple construction de silos, à la fois dans le Djihad [de la construction] et dans d’autres domaines. Après la Révolution, nous avons prêté attention aux capacités de la jeune élite intellectuelle du pays. Mais cette attention n’est pas suffisante ni comme elle devrait être, dans le pays. Il faut faire plus dans ce domaine.
Les choses dont vous avez parlé sont nécessaires dans de nombreux domaines. Vous avez évoqué la question de l’eau. Dans les questions relatives au pétrole, au gaz, à l’énergie nucléaire, à la nanotechnologie, aux nouvelles sciences comme l’intelligence artificielle et à d’autres sciences, nous avons besoin du même esprit, de la même action, de la même initiative, de la même capacité, des mêmes connaissances et du même suivi. Nous devons impliquer l’élite intellectuelle. C’est une étape importante. À mon avis, c’est l’une des tâches que le vice-président chargé des sciences et de la technologie, peut entreprendre. La création de la Fondation nationale des élites - proposition qui a heureusement été acceptée il y a des années, par les responsables - visait essentiellement à identifier les élites du pays et à les impliquer dans des tâches importantes. C’est le premier point qui consiste à prendre conscience de la réalité des élites (scientifiques) de notre pays.
Pour préserver et développer l’élite universitaire, pour que l’élite universitaire reste une élite, pour que le pays puisse en profiter et aussi pour éviter qu’elle songe à quitter le pays, avec des espoirs irréalistes, il faut prendre certaines mesures. Le plus important est que ces personnes talentueuses sentent que leur présence a un impact sur le pays. C’est ce que recherche l’élite. L’élite universitaire, surtout la jeune élite universitaire, veut que ses réalisations intellectuelles et scientifiques soient utilisées dans le pays. Lorsque des individus talentueux entrent à l’université, ils se retrouvent devant des portes fermées. La même chose se produit lorsqu’ils entrent dans certains instituts de recherche et organisations gouvernementales. Même si ces individus talentueux restent dans le pays, ils ne feront plus partie de l’élite. Ils chercheront un autre travail. L’un d’eux finira peut-être même par travailler comme chauffeur de taxi pour gagner sa vie. Nous ne devons pas permettre à ces gens talentueux de penser qu’ils n’ont aucun impact. Ils doivent avoir le sentiment qu’ils ont un impact. Prenons par exemple un physicien ou un mathématicien brillant qui souhaite aujourd’hui se rendre utile. Où doit-il aller ? Il a terminé ses études et fait désormais partie de l’élite. À qui doit s’adresser un mathématicien de l’élite (scientifique) dans notre pays, pour que ses connaissances, son expertise et son intelligence profitent à la nation ? Personnellement, je pense que le vice-président chargé des sciences et de la technologie, peut également être le maillon pour établir le lien dans ce domaine. Il serait bon qu’il s’intéresse à cette question et qu’il la suive. Par conséquent, le premier point est que l’ensemble du système - l’administration et les autres organismes de gouvernance - s’efforcent de bénéficier de l’élite (scientifique) pour qu’elle ait le sentiment que sa présence est utile.
Le deuxième point est que l’élite universitaire doit avoir le sentiment de pouvoir continuer à progresser. Beaucoup de nos jeunes ont atteint des niveaux élevés de réussite académique, mais cela ne les satisfait pas. Ils veulent faire des recherches, se développer et acquérir davantage de connaissances. Beaucoup d’élites universitaires qui quittent le pays, partent pour poursuivre cet objectif. Cela ne doit pas être interprété comme un abandon du pays. Ils croient simplement, que cela soit vrai ou non, qu’ils auront plus de possibilités de recherche et d’apprentissage dans un autre pays. Nous devons leur fournir les outils dont ils ont besoin ici. Cela nécessite la construction de laboratoires et de grands ateliers, et de nouer des liens étroits avec l’industrie, l’agriculture et l’exploitation minière. Par exemple, un étudiant qui a étudié dans l’agriculture, peut avoir des suggestions concernant la productivité de l’eau, la productivité des semences et d’autres sujets similaires. Il doit savoir que ces idées peuvent être utilisées ici. Cela peut être facilité par la collaboration avec les universités et les industries. Ils peuvent proposer des projets très importants. Par conséquent, un autre problème est de trouver les moyens de fournir des installations de recherche et les moyens de faire progresser les connaissances.
Un autre domaine important dans lequel l’élite intellectuelle peut s’impliquer, est la création de groupes de réflexion. Bien sûr, cela n’est pas possible sans l’aide et le soutien du gouvernement dans notre pays, à l’heure actuelle. Même si cela peut changer dans l’avenir, l’aide du gouvernement est essentielle pour l’instant, si nous voulons avoir des groupes de réflexion actifs. Ces groupes de réflexion rassembleront les élites intellectuelles dans tous les domaines, les encourageront et les pousseront à être plus actives. Je pense encore une fois, que le vice-président pour la science et la technologie devrait servir de lien entre ces groupes de réflexion et les organisations concernées. Il faut cependant se débarrasser de la bureaucratie. Nous avons beaucoup de bureaucratie et de paperasse dans divers domaines. Dans certains endroits, cela est nuisible mais pas fatal. En ce qui concerne la nature et la sensibilité de l’élite intellectuelle, cette bureaucratie est fatale. Les faire attendre derrière des portes closes, les décourage complètement. C’est un autre point. À mon avis, le respecté vice-président pour la science et la technologie devrait faire le meilleur usage possible de ce vaste étendu de ressources humaines talentueuses.
Le troisième sujet concerne les devoirs de l’élite. Tout d’abord, l’élite est responsable comme tout autre membre de la société. « Vous êtes tous comme des bergers, et chacun de vous est responsable de son troupeau » (Manyat al-Murid, 381). Où que vous soyez, vous êtes responsables. L’un de ces groupes responsables dans la société est celui des élites. Les responsabilités de l’élite sont plus grandes que celles d’une personne moyenne. Pourquoi ? Parce qu’elle a bénéficié davantage des faveurs de Dieu. Plus vous bénéficiez des faveurs divines, plus vos responsabilités augmentent [car] vous gagnez en pouvoir, en honneur, en savoir et en richesse, qui sont toutes des faveurs divines : « Tout ce que vous possédez vient de Dieu » (Coran 16:53). Tout cela vient de Dieu et augmente les responsabilités. Par conséquent, le premier point à considérer est la question de la responsabilité des élites.
Deuxièmement, il y a une tâche importante dans le pays aujourd’hui, et il s’agit d’un nouvel élan scientifique. Il y a quelques années, la question de la science, de la poursuite du savoir et du dépassement des frontières du savoir a été soulevée et cela a été bien accueilli. Les institutions, les universités et les scientifiques ont poursuivi cette question et cela a eu une influence. Ils ont dit que le taux de croissance scientifique dans le pays, était environ 13 fois plus élevé que la moyenne mondiale. C’est très important. Le rythme de notre progrès [scientifique] est incroyable. Mais même à cette époque, j’ai mis en garde contre le fait de nous satisfaire de ces statistiques, car nous sommes très en retard. Nous devons maintenir le même rythme. En fait, la science a un peu baissé et le mouvement pas été maintenu de la même manière. La science se développe très rapidement dans le monde. Vous êtes tous des universitaires. Vous voyez à quelle vitesse les développements scientifiques se produisent. Nous avons besoin d’un nouvel élan. Nous avons besoin d’un nouveau mouvement. Nous avons besoin d’un nouveau mouvement scientifique. Qui va le faire ? Vous, l’élite (scientifique). Bien sûr, les universités ont un devoir. Les centres scientifiques, instituts de recherche et organisations similaires ont également des devoirs, mais la principale force motrice [de ce changement] est l’élite. Poursuivez le progrès scientifique. C’est votre djihad. Bien sûr, je ne vous empêche pas de vous engager dans d’autres formes de djihad, comme le djihad financier ou le djihad de la clarification. Cependant, le djihad principal pour vous, est ce mouvement scientifique, ce nouvel élan scientifique et la supériorité scientifique sur les rivaux et les malveillants.
Nous devons atteindre cette supériorité scientifique parce que nous avons des ennemis. Il y a des raisons à cela qui ne sont pas abordables dans cette discussion. Autrement dit, tous les pays et toutes les nations ont des rivaux, des ennemis et des malveillants, et nous en avons plus que beaucoup d’autres pays. Nous devons les vaincre grâce à notre supériorité scientifique. Nous avons obtenu une supériorité dans certains domaines, grâce à notre supériorité scientifique et technologique. J’ai déjà souligné ici, que la supériorité scientifique et technologique peut parfois empêcher l’ennemi de frapper de larges populations comme il le fait actuellement à Gaza et à Dahieh (banlieue sud de Beyrouth). Si, par exemple, nous étions plus avancés scientifiquement dans le domaine de l’armement, que nous le sommes actuellement, cela aurait certainement eu un impact sur la situation dans la région, et aurait pu prévenir ou éteindre ces feux brûlants dans les cœurs et les âmes. Le progrès et la supériorité scientifiques sont également efficaces dans ce domaine.
Ma recommandation, suivante et urgente, à notre élite, est la création d’entreprises basées sur la connaissance. Le nombre de ces entreprises, prévu d’ici la fin du Septième Plan Quinquennal de Développement, est de 30000, un objectif que nous n’avons pas encore atteint. Bien sûr, nous devons maintenir des normes élevées dans une entreprise basée sur la connaissance. Nous devons éviter de créer des entreprises qui ne soient pas véritablement des entreprises basées sur la connaissance. Elles doivent être véritablement des entreprises basées sur la connaissance. Nous devons augmenter le nombre de ces entreprises tout en maintenant des critères d’évaluation stricts. C’est quelque chose que nos élites doivent réaliser.
J’ai dit ce que je voulais dire et j’aborderai plus tard, les questions concernant Gaza et le Liban, si Dieu le veut. Je ferai pourtant une remarque ici : L’origine des problèmes dans notre région – ces conflits, ces guerres, ces inquiétudes et ces animosités – est la présence de ceux qui prétendent vouloir la paix dans la région, les États-Unis et certains pays européens. Si la malfaisance des États-Unis et de certains pays européens disparait de cette région, il ne fait aucun doute que ces conflits, ces guerres et ces confrontations seront complètement éliminés. Alors, les pays de la région pourront se gouverner eux-mêmes, gouverner leur région par eux-mêmes et vivre ensemble, dans la paix, la santé et la prospérité. Un jour, ils (les ennemis) provoquent un pays ou quelqu’un comme Saddam, et créent une situation difficile et amère (comme la guerre Iran-Irak). Un autre jour, une fois lui et ses partisans disparus, l’amitié entre les deux pays devient celle que vous avez vue pendant la marche d’Arbaïn et dont vous avez été les témoins directs. C’est ainsi. C’est la même chose avec d’autres pays. La présence de ceux qui mentent aujourd’hui, lorsqu’ils parlent de paix dans la région, est la principale cause des problèmes de la région. Nous espérons qu’avec l’aide de Dieu, les efforts acharnés du peuple iranien, l’influence de la Révolution islamique et la collaboration avec d’autres nations, nous éliminerons nos ennemis de la région, in-cha-Allah.
Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !