L'Imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a rencontré les hauts responsables des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire le 15 avril 2025.
Lors de cette réunion, l'Imam Khamenei a évoqué les pourparlers en cours à Oman comme l'une des nombreuses missions du ministère des Affaires étrangères. Il a souligné que les affaires du pays ne devraient pas dépendre de ces pourparlers. Il a mis en garde contre la répétition de l'erreur commise lors des négociations sur le JCPOA, où les progrès du pays avaient été conditionnés au résultat des négociations, créant une situation qui avait entravé les investissements et le développement.
Insistant sur l'importance de poursuivre les activités dans divers secteurs - industrie, économie, construction, culture et grands projets nationaux - l'Imam Khamenei a affirmé : "Aucun de ces domaines n'a de lien (de dépendance) avec les pourparlers à Oman."
Il a mis en garde contre tout excès d'optimisme ou de pessimisme concernant ces pourparlers. Il a noté que la décision initiale d'engager des pourparlers avait été bien exécutée et que les prochaines étapes devraient être menées avec minutie, tout en gardant à l'esprit que les lignes rouges de l'Iran comme celles des parties adverses sont clairement définies.
L'Imam Khamenei a déclaré que si ces pourparlers aboutissent ou non, l'Iran devrait éviter d’être trop optimiste ou trop pessimisme. Il a exprimé sa méfiance envers les parties adverses tout en réaffirmant sa confiance dans les capacités propres de la nation.
Évoquant les atrocités commises par le régime sioniste, l'Imam Khamenei a condamné les attaques délibérées contre les patients, journalistes, ambulances, hôpitaux et femmes et enfants innocents à Gaza. Il a qualifié ces actes de « crimes sans précédent exigeant une cruauté extraordinaire, dont le régime d’occupation est capable ».
Son Eminence a appelé à une action coordonnée du monde islamique dans les domaines économique, politique et, si nécessaire, opérationnel. Il a souligné que même si la justice divine finira par s'appliquer aux oppresseurs, cela ne décharge pas les gouvernements et nations de leurs lourdes responsabilités.
Dans une autre partie de son discours, l'Imam Khamenei a mis en avant l'investissement intérieur dans la production comme la stratégie la plus efficace pour contrer les sanctions. Il a déclaré que si la levée des sanctions échappait au contrôle de l'Iran, leur neutralisation était possible grâce aux diverses capacités internes du pays. « Atteindre cet objectif rendrait le pays invulnérable aux sanctions », a-t-il fait remarquer.
L'Imam Khamenei a également souligné l'importance d'étendre les relations avec les pays voisins, les pôles économiques d'Asie et d'Afrique, et d'autres nations, exhortant à poursuivre les efforts dans cette direction.
En conclusion, le Guide suprême de la Révolution islamique a salué les engagements du Président avec d'autres chefs d'État et les activités efficaces du ministère des Affaires étrangères, les qualifiant de « très bonnes et efficaces. »