Ce qui suit est le texte intégral du discours prononcé, le 3 décembre 2025 par l'Imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution Islamique, lors d'une rencontre avec des femmes issues de divers milieux à l’occasion de la Journée de la femme, en Iran.
Au nom d’Allah, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
Louange à Allah, Seigneur de l'Univers et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassem Al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le Trésor d’Allah sur Terre !
Bienvenue à vous toutes, femmes estimées, en particulier aux familles de nos chers martyrs, et plus précisément aux familles des récents martyrs qui ont été les démonstrations de la force du pays et de l'autorité de la République Islamique. Je tiens à remercier les femmes qui ont pris la parole. Les déclarations de l'épouse du martyr [Amin Abbas] Rashid, et de la mère et de la fille du martyr Salami étaient riches en sens et en contenu. En termes de contenu et de signification, leurs paroles reflétaient une clarté d’esprit et une réflexion élevée chez ces femmes et dans la communauté des femmes altruistes de notre pays. En termes de composition, leurs textes étaient beaux et agréables à écouter. Je tiens à remercier toutes les femmes et ces intervenantes en particulier.
Nous nous souvenons de Siddiqah al-Tahirah [Fatima Zahra (paix sur elle)] en ces jours. Je dirai quelques mots brefs à son sujet, puis quelques mots sur les questions relatives aux femmes, qui sont un sujet important dans le monde d'aujourd'hui.
Concernant Fatima Zahra (paix sur elle), ses vertus ne peuvent être énumérées. Elles sont sans limite. Si nous voulions la présenter en une phrase, nous la décririons comme une figure céleste et un être humain parfait à l'image des autres Infaillibles. Ce sont des êtres humains, mais leur place est dans les cieux. Nous, les êtres terrestres, sommes incapables de voir ou même de contempler leur rang, leur position et leur rayonnement. C'est un peu comme un être humain qui ne peut fixer directement le soleil. Tel est le grand statut de Fatima Zahra (paix sur elle). Elle était un être céleste dans toutes les dimensions de sa vie, que ce soit dans son adoration et son humilité devant le Seigneur - Vous avez entendu parler de sa piété, de ses supplications au milieu de la nuit, et de ses prières pour les autres - dans son altruisme et son abnégation pour autrui. Bien qu'elle fût immergée dans la connaissance divine, la spiritualité et l’attention à Dieu, elle n'était pas insensible à ce monde ni aux autres êtres humains. La nuit de ses noces, elle donna sa robe de mariée à une mendiante, elle resta sans nourriture pendant trois jours et offrit son repas de rupture du jeûne à des nécessiteux. Elle se souciait des besoins des gens.
En ce qui concerne la résilience face aux épreuves et aux calamités, qui d'autre peut supporter et endurer les épreuves qu’a connues Fatima Zahra (paix sur elle) ? Dans ces situations aussi, elle était un être humain céleste, un être humain du plus haut niveau spirituel. Elle fut courageuse dans la défense des droits des opprimés, a clarifié la vérité et éclairé les autres, comprit les questions politiques et a agi. Vous voyez, ce sont là tous les attributs de Fatima Zahra (paix sur elle). En tant que femme et personne aux traits féminins, [elle excellait] dans les tâches domestiques, en tant qu'épouse et dans l'éducation de ses enfants. Elle donna naissance à quelqu'un comme Zeynab (paix sur elle) qu’elle a élevée. Elle a élevé dans ses bras, des personnes comme l'Imam Hussein (paix sur lui) et l'Imam Hassan (paix sur lui). Elle était présente dans des parties inoubliables de l'histoire : sa présence au Shi'b d’Abi Talib, lors de la migration à Médine, lors de certaines batailles du Prophète et lors de l'événement de Mubahalah. La liste est interminable. Fatima Zahra (paix sur elle) possédait ces vertus infinies. En bref, elle était, comme l'a déclaré le Prophète lui-même, Sayedat-u-Nisa’ al-Alamin, « la Maîtresse des Femmes des Mondes ».
Selon une narration, des gens ont demandé au Saint Prophète (SAWA) : « Ce titre « Maîtresse des Femmes des Mondes » ne s'applique-t-il pas à Marie (paix sur elle) ? » Sa réponse fut : « Marie était la Maîtresse des femmes de son époque, des femmes de son [propre] monde, cependant Fatima est la Maîtresse des femmes de tous les mondes, à travers toutes les périodes de l'histoire. »
Voilà le statut de Fatima Zahra. Vous apprenez auprès d'une telle figure, vous vous dirigez vers la ressemblance à une telle personnalité, vous choisissez vos objectifs sur la base de cette personnalité et vous les poursuivez. Louange à Dieu, ce sont des points auxquels les femmes de notre société et les femmes de notre pays prêtent attention, et elles doivent continuer à y prêter attention. Voilà à propos de Fatima Zahra (paix sur elle).
En ce qui concerne les sujets liés aux femmes dont on discute dans le monde entier aujourd'hui, en grande partie à cause des injustices qui leur ont été faites et sont actuellement commises, je crois que deux sujets parmi ceux qui concernent le genre féminin, sont plus importants que les autres. L'un est la « dignité des femmes » et l'autre concerne les « droits des femmes ». Ces questions doivent être abordées.
Les femmes ont un statut élevé et respecté en Islam. Peut-être que les expressions et les paroles les plus avancées et appropriées sur l'identité et la personnalité d'une femme, se trouvent dans le Coran. Par exemple, j'ai noté ce qui suit ici :
La première question est le rôle des hommes et des femmes dans la création de la vie humaine et de l'histoire humaine. Il y a égalité entre hommes et femmes, (le Coran dit) :
« Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle » (Coran 49:13)
Cela signifie que dans la création de la race humaine avec son histoire de plusieurs milliers d'années, et Dieu sait pendant combien de milliers d'années elle se poursuivra dans l'avenir, les bases de ce système sont un homme et une femme. Cela signifie que selon le Coran, les femmes ont la moitié de l'impact sur la vie humaine.
En ce qui concerne les obligations générales, Dieu, Tout-Puissant, a créé les êtres humains dans un but spécifique pour atteindre un certain rang [de perfection]. Dans cette quête, les hommes et les femmes sont égaux dans la logique de l'Islam, sans distinction :
« Et quiconque, homme ou femme, accomplit de bonnes œuvres tout en étant croyant... » (Coran 4:124)
Les bonnes œuvres et la foi ont le même poids pour les deux sexes et peuvent conduire au salut des gens. Cela apparaît dans de multiples versets du Coran. Le verset que j'ai cité est dans la sourate An-Nisâ, mais le même concept a été énoncé dans de nombreux autres versets.
Concernant la perfection spirituelle et les moyens d'y parvenir, lorsqu'une femme, comme un homme, est caractérisée par la foi et les bonnes œuvres, la possibilité d’atteindre les plus hautes perfections spirituelles devient aisée et la voie lui est ouverte. Vous voyez, tous ces points éliminent les malentendus, tant chez ceux qui sont religieux mais manquent d'une véritable compréhension de la religion, que chez ceux qui ne croient pas aux fondamentaux de la religion.
Dans la sourate Al-Ahzab, [Le Coran dit] :
« Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumônes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent de Dieu et invocatrices ... » (Coran 33:35)
Tout au long [du verset], les hommes et les femmes sont mentionnés côte à côte. Dix qualificatifs, suprêmes et égaux, sont énumérés pour les hommes et les femmes au service de Dieu – en tant que serviteurs croyants. Ceux qui possèdent ces caractéristiques reçoivent la grâce de Dieu, Son pardon et l'attention divine. Ils sont dignes d'atteindre des positions célestes, spirituelles et divines.
En ce qui concerne les droits que les hommes et les femmes ont les uns sur les autres, dans la sourate Al-Baqarah, il nous est dit :
« Les épouses ont des droits équivalents à leurs obligations... » (Coran 2:228)
C'est la logique que l'on voit dans le Coran. Voyez comment et de quelle manière il établit une égalité complète entre les hommes et les femmes dans leur façon d'être croyants, d’être des êtres humains et des personnes ayant atteint un niveau spirituel supérieur. Selon l'Islam, les femmes peuvent être actives dans la société, dans les affaires et le travail, dans les activités politiques, dans la plupart des postes gouvernementaux et dans tous les domaines de la vie. La représentation que la culture occidentale décadente, corrompue et erronée présente aux femmes, sur laquelle je reviendrai plus tard, est totalement rejetée par l'Islam. La façon dont les femmes sont perçues [dans l'Islam] est qu'elles ont des qualités élevées et un haut statut. La femme vit dans ce monde matériel tout en progressant et en voyageant dans le monde spirituel.
Parmi les points qui existent dans l'Islam, concernant les femmes, se trouve la question des limites dans les relations avec les hommes. Si les égalités mentionnées ci-dessus existent, il existe également des limites dans les relations entre hommes et femmes, qui sont une des caractéristiques de l'Islam. Cela a été totalement ignoré dans la culture occidentale décadente, et la raison en est claire. La raison est que les désirs charnels ont une attraction très forte et doivent être restreints. L'Islam a pu les restreindre avec ses lois. Si les lois de l'Islam ne sont pas suivies, le manque de retenue qui en résultera, aboutira à la même chose que ce qu'il fait en Occident aujourd'hui, dont vous entendez parler et qui est évident dans les bandes et les organisations corrompues aux États-Unis, en Europe et dans la plupart des pays occidentaux. La tenue vestimentaire des hommes et des femmes entre dans cette catégorie. C'est une des limites établies qui existe pour les hommes et les femmes. La question du vêtement n'est pas exclusive aux femmes. L’hijab des femmes en est un exemple, les frontières physiques entre hommes et femmes en sont un autre et l'encouragement au mariage est également de cette nature. Ce sont précisément ces choses qui restreignent cet élément dangereux et périlleux.
Ainsi, le statut de la femme dans la culture islamique, est logique. Premièrement, c'est un statut très élevé, que je n'ai fait qu'effleurer, et deuxièmement, il est logique et conforme à la nature des femmes, aux besoins et aux intérêts de la société.
Selon la vision de l'Islam, les hommes et les femmes sont deux éléments humains équilibrés. Ils sont complètement équilibrés tout en partageant de nombreuses similitudes, et pourtant ils possèdent certaines caractéristiques distinctes qui diffèrent selon leur constitution physique. Deux éléments doivent être pris en compte dans la gestion de la vie, la préservation de la race humaine, le progrès de la civilisation et la satisfaction des besoins spirituels. En d'autres termes, les hommes et les femmes gèrent le monde et leur propre for intérieur.
L'une des choses les plus importantes qu'ils font est de former une famille. Malheureusement, la formation d'une famille a été oubliée dans la pensée erronée de la culture capitaliste et occidentale. J’évoquerai brièvement certains droits qui existent dans la famille : des droits pour les femmes, des droits pour les hommes et des droits pour les enfants. Il existe des droits mutuels entre ces trois éléments : l’homme, la femme et les enfants.
Parlons maintenant des droits des femmes. Nous avons déjà discuté du statut des femmes.
Concernant les droits des femmes, le premier droit qui doit être reconnu aux femmes, est la justice dans le comportement social et la justice au sein de la famille – la justice dans la société et la justice à la maison. C'est le premier droit que les femmes ont et il doit être garanti. Tout le monde est responsable d'assurer ces droits. Les gouvernements et les dirigeants sont tenus de garantir ces droits, tout comme chacun des individus.
La protection de la sécurité, de la dignité et de l'honneur d'une femme est l'un de ses droits. La dignité de la femme doit être protégée. La logique capitaliste malfaisante piétine et détruit l'honneur des femmes. En Islam, la dignité des femmes et le respect des femmes sont parmi les éléments les plus essentiels. Selon une narration, le Prophète (SAWA) a déclaré :
« La femme est une fleur dans la maison, et non une domestique »
J'ai cité ce hadith à de nombreuses reprises. Il y a une raison pour laquelle je souhaite qu'il soit répété. Une qahramanah [en arabe] désigne quelqu'un qui porte le fardeau du travail. Supposons qu'une personne ait un jardin, un verger ou une entreprise. Celui qui organise les affaires et en porte le fardeau est appelé qahramanah en arabe. Le Prophète a dit : « Une femme est une rayhanah » Rayhanah signifie une fleur [en arabe]. La femme est une fleur dans la maison, « et elle n'est pas une qahramanah » Elle n'est pas une domestique dans la maison que vous devez interroger : « Pourquoi n'as-tu pas fait ceci ? Pourquoi n'as-tu pas fait cela ? Pourquoi la maison n'est pas propre ? » Une rayhanah est une fleur. Une fleur doit être choyée et protégée, et elle vous fera profiter de sa couleur, de son parfum et de ses qualités. Vous voyez, c'est ainsi que l'Islam considère les femmes.
À un endroit, le Coran présente un récit frappant pour illustrer l'importance des actions d'une femme, son état d'esprit et le chemin qu'elle parcourt :
« Et Allah a donné en exemple aux croyants la femme de Pharaon » (Coran 66:11)
En d'autres termes, Dieu, Tout-Puissant, présente un modèle, un exemple et un indice pour les croyants. Et cet exemple est pour tous les croyants, pas seulement pour les femmes : « Allah a donné en exemple aux croyants ... » Le Coran présente des modèles pour tous les croyants. Qui sont ces modèles ? L'une est la femme de Pharaon et l'autre, est Marie, fille d'Imran (Coran 66:12). En d'autres termes, tous les hommes et tous les croyants du monde devraient regarder ces deux femmes pour voir s'ils sont sur le bon chemin ou non. Ils devraient voir comment elles [ces femmes modèles] se sont comportées et ce qu'elles ont fait. Ceci [ce mode d'action] est leur chemin vers le salut et la perspective de l'Islam concernant les femmes.
Les droits des femmes dans la société, doivent être protégés et il ne doit pas y avoir de discrimination – même s’il y en a aujourd'hui. Dans de nombreux pays occidentaux aujourd'hui, les salaires des femmes sont inférieurs à ceux des hommes pour un même travail. C'est la réalité aujourd'hui. C'est une pure injustice. Il y a les questions du travail des femmes ayant une valeur égale au même travail que les hommes effectuent – l'égalité des salaires, l'égalité des avantages gouvernementaux pour les hommes et les femmes, comme l'assurance pour les femmes qui travaillent, l'assurance pour les femmes chefs de famille, les congés spéciaux pour les femmes et des dizaines d'autres questions. Ces droits doivent être respectés. Cela s'applique à la société.
Dans l'environnement familial, le droit le plus important dont la maîtresse de maison, la femme de la maison jouit, est l'affection. L'affection. Le premier et le plus important besoin qu'elle a, et le droit le plus important qu'elle a, est l'affection. Il y a un hadith qui dit que les hommes doivent dire à leur femme : « Je t'aime. » Ils doivent clairement énoncer cela [même si] elle le sait peut-être. C'est le premier [droit d'une femme].
Un autre droit important et fondamental de la femme est son droit de vivre dans la maison « à l'abri de la violence ». La culture occidentale décadente est remplie de cas de violences conjugales. Des femmes sont tuées et battues par leur mari. Ces choses se produisent en Occident. C'est l'une des plus graves déviations. Dans une histoire – c'est une histoire, bien sûr, mais elle reflète une réalité concernant les États-Unis – un homme rentre chez lui et bat sa femme sauvagement. C'est comme ça là-bas. Dans une culture [correcte], si une femme fait certaines choses, est têtue ou agit avec défi, au point où le mari peut même se mettre en colère et penser à la battre, cela n'arrivera pas et il ne la battra pas. Dans une telle culture, la violence sous toutes ses formes, sera rejetée.
La gestionnaire de la maison et le chef de la maison sont les femmes qui sont responsables de la gestion de la maison. Les maris doivent aider dans les difficultés physiques qui découlent de la maternité. Les tâches ménagères ne doivent pas être imposées aux femmes, elles ne doivent pas être forcées. Elles doivent être appréciées pour la gestion du ménage malgré des revenus insuffisants. Considérez ce point, que nous négligeons souvent : le salaire d'un homme peut être un salaire fixe, et par exemple, quand les prix augmentent, le ménage (cependant) continue de fonctionner. À midi, le déjeuner est prêt. Qui s'en occupe ? Qui est l'artiste qui fait fonctionner le ménage ?
Un autre droit [pour les femmes] est de leur fournir les moyens d'avancement et de progrès, tels que l'acquisition de connaissances (éducation), certaines professions convenant aux femmes et d'autres choses de ce genre.
Ceci est un résumé de la perspective islamique concernant les femmes. Ce n'est qu'un résumé. Si quelqu'un souhaite expliquer pleinement la perspective islamique sur les femmes, une séance d'une demi-heure ou d'une heure ne suffira pas. Il faudrait beaucoup plus de temps que cela. Ce que je viens de mentionner n'est qu'un aperçu.
La perspective occidentale, la perspective capitaliste occidentale, est totalement à l’opposé et en contraste complet [avec la perspective islamique], au vrai sens du terme. En Islam, une femme a l’indépendance et la capacité de progresser. Elle a un titre et sa propre identité. Mais ce n'est pas le cas là-bas [en Occident]. L'identité d'une femme est subordonnée à l'identité de son mari. Vous avez un nom de famille [en Occident], mais une fois mariée, ce nom de famille est mis de côté et le nom de famille du mari le remplace. C'est un signe. C'est le signe de la subordination à l'homme et à l'identité masculine. [D'autres sujets incluent :] la disparité des salaires, le manque de respect de l'honneur et de la dignité de la femme, et l’utilisation des femmes comme moyens et instruments d'exploitation matérielle. Il se peut qu’un homme respecte personnellement sa femme, mais ce n'est pas le propos ici. Ce dont nous parlons, c'est de la vision générale où les femmes sont considérées comme des objets de convoitise. Les bandes de criminels qui ont récemment créé un tollé aux États-Unis, en sont une indication claire. Les femmes y sont considérées comme des objets de plaisir, un outil ou un instrument. Lorsque cette culture prévaut, la femme, elle-même, ne réalise pas qu'elle a été transformée en outil. Elle en tire même de la fierté et s’en vante !
[Un autre problème est] la destruction de la structure familiale. L'un des péchés les plus graves commis par la civilisation et la culture capitalistes occidentales est la destruction de la structure familiale. La famille – au sens d'une unité connectée, unie et aimante – existe rarement encore là-bas. J'ai lu dans un livre d'un auteur étranger, qu'un mari et sa femme avaient décidé, par exemple, de rentrer tous les deux à la maison à 16h, pendant une heure, pour prendre le thé. Les enfants savaient que leurs parents seraient à la maison à cette heure-là. L’idée d'une réunion familiale était que par exemple, la femme rentre de son travail à 16h, ainsi que l'homme et leurs enfants – leur fils ou leur fille, puis [après un court moment] chacun partait de son côté – soit vers son travail, soit pour s'occuper de certaines affaires, pour se retrouver avec des amis ou aller à la salle de sport. Ils vérifiaient constamment l'heure pour voir s'il était 17h – l'heure où la « réunion » est censée se terminer. C'est la situation de la famille là-bas. Les enfants sans père, l'érosion des relations familiales, la destruction de la structure familiale, les prédateurs de jeunes filles et la promotion toujours croissante, de la promiscuité des sexes, tout cela au nom de la liberté ! Au nom de la liberté ! C'est peut-être l'un des pires péchés de la logique et de la culture du capitalisme occidental. Il engendre toute cette corruption et l'appelle « liberté ». Il séduit et trompe, puis il appelle cela « liberté » et lorsqu'ils essaient de propager cette culture ici, ils disent : « Nous vous libérons ! » Mais en fait, ils asservissent les gens au nom de la liberté. Ce problème majeur concernant la dignité et le statut des femmes dans l'environnement social et dans l'environnement familial, s'est transformé en une culture défectueuse et égarée.
Bien sûr, dans le passé et aux siècles précédents, ce n'était pas le cas en Europe. Ces questions se sont intensifiées surtout au cours du dernier siècle, et ont pris cette forme actuelle. Malheureusement, eux-mêmes insistent pour exporter cette culture dans le monde entier. L'Occident et les capitalistes insistent pour exporter cette culture et tentent de justifier cela. Ils disent que si une femme observe l’hijab et se fixe ces limites, elle ne pourra pas progresser ! La République Islamique a contrecarré et annulé cette logique absurde. La République Islamique a démontré qu'une femme musulmane dévouée – une femme qui observe l’hijab et suit le code vestimentaire islamique – peut progresser plus que quiconque dans tous les domaines. Elle peut être influente à la fois dans la société et à la maison. Guidées par ce point de vue dans la République Islamique après la victoire de la Révolution, nos femmes et nos jeunes filles ont réalisé de grands progrès dans de nombreux domaines.
[Nous voyons des progrès] dans les statistiques sur l’éducation, la santé et les traitements médicaux, l'espérance de vie, les domaines scientifiques et sportifs, et dans les efforts de soutien altruistes. Ce que cette femme [l'épouse du martyr Gholam Ali Rashid] a dit est correct : Nos chers martyrs n'auraient pas pu se consacrer si pleinement au champ de la lutte et atteindre cette honorable fin du martyre, sans avoir de telles épouses. Ce sont ces femmes qui ont supporté les épreuves et ont apporté leur soutien désintéressé pour que leur conjoint puisse atteindre le sommet du djihad.
Ce que nos femmes accomplissent aujourd'hui, dans les centres intellectuels et de recherche, dans ces domaines, est vraiment sans précédent dans l'histoire de l'Iran. Nous n'avons jamais eu autant de femmes instruites et intellectuelles en Iran. Nous n'avons jamais eu autant de personnes capables de présenter une pensée dynamique et d'offrir des solutions. Nous n'avions jamais eu cela auparavant ni en ce nombre ni même pas au dixième, et je peux dire même pas au centième. Louange à Dieu, avec l'avancée de la science dans le pays et parmi les femmes, la République Islamique a élevé le statut des femmes dans le monde, à ce point aujourd'hui. Dans le domaine scientifique, dans le domaine social, dans le domaine politique et dans le domaine sportif, nos femmes comptent parmi les plus avancées, louange à Dieu.
Mon dernier mot et mon conseil aux médias est celui-ci : Assurez-vous de ne pas devenir des instruments de promotion de la manière de penser incorrecte de l'Occident. Nos médias doivent faire attention de ne pas devenir des outils de propagation de la pensée occidentale et de la mentalité capitaliste, fausse et invalide, concernant les femmes. Nos médias ne doivent pas devenir leurs instruments. Lorsque la discussion tourne autour de l’hijab, du vêtement des femmes ou du travail conjoint des hommes et des femmes, les médias, au sein de la République islamique, ne doivent pas répéter leur rhétorique, agrandir leurs arguments ou amplifier les choses qu'ils disent. Promouvez l'Islam et communiquez la vision de l'Islam. La perspective de l'Islam est une source de fierté. Si nous présentons cette pensée, cette perspective, cette théorie, grande et efficace, à la fois parmi nous et dans les assemblées internationales, beaucoup de gens dans le monde, en particulier les femmes, seront attirés par l'Islam. C'est la meilleure façon de promouvoir l'Islam. J'espère que vous serez tous couronnés de succès dans cette entreprise, In cha Allah.
Avec mes salutations et que la miséricorde d'Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !