Ce matin, lors d’une rencontre avec un groupe de femmes et de jeunes filles, le Guide suprême de la Révolution islamique a qualifié la Dame Fatimah Zahra (AS) d’être céleste paré des plus hautes vertus dans tous les domaines et, en explicitant la vision de l’islam quant à la dignité et aux droits des femmes dans la famille et dans la société, Son Eminence a exposé les devoirs et les interdictions concernant le comportement des hommes envers leurs épouses et les femmes dans divers domaines.

L’Ayatollah Khamenei a ensuite évoqué les vertus infinies de la Dame des deux mondes, parmi lesquelles « l’adoration et l’humilité, l’altruisme et l’abnégation envers les gens, la résilience face aux difficultés et aux épreuves, la défense courageuse du droit des opprimés, l’éclaircissement et l’explication des vérités, la compréhension et l’action politiques, les “tâches ménagères, la vie conjugale et l’éducation des enfants”, la présence dans les événements importants du début de l’islam », et bien d’autres domaines.

Il a rappelé : « la femme iranienne, grâce à Dieu, s’inspire d’un tel soleil, qui, selon le Prophète (SAWA), est la maîtresse de toutes les femmes du monde en tout temps, et elle avance dans la direction de ses objectifs. »

Le Guide suprême de la Révolution a qualifié la dignité de la femme en islam de très élevée et éminente et a souligné : « les formulations du Coran concernant l’identité et la personnalité de la femme sont les plus élevées et les plus progressistes. »

L’Ayatollah Khamenei, se référant aux versets du Saint Coran concernant « le rôle égal de l’homme et de la femme dans la vie et l’histoire de l’humanité, et l’égalité de possibilité de progression de la femme et de l’homme vers les perfections spirituelles et les plus hauts rangs », a précisé : « tous ces points sont en contradiction avec les incompréhensions de ceux qui ont la foi mais ne connaissent pas la religion, ainsi que de ceux qui rejettent la religion dans son essence. »

En décrivant la logique coranique en matière de droits des femmes dans la société, Son Eminence a souligné : « en islam, dans les activités sociales, les affaires, les activités politiques, l’accès à la plupart des postes gouvernementaux et dans d’autres domaines, la femme a des droits égaux à ceux de l’homme, et dans le cheminement spirituel, l’effort et la dynamique individuelle et collective, les voies de progression lui sont ouvertes.

L’Imam Khamenei, soulignant que la culture décadente occidentale et capitaliste est totalement réprouvée du point de vue islamique, a ajouté : « en islam, afin de préserver la dignité des femmes et de maîtriser les désirs charnels très forts et dangereux, il existe des restrictions et des règles concernant « les relations entre femmes et hommes, la tenue vestimentaire des femmes et des hommes, le hijab des femmes et l’encouragement au mariage », qui sont entièrement conformes à la nature de la femme ainsi qu’à l’intérêt et aux besoins véritables de la société ; tandis que dans la culture occidentale, la maîtrise des attraits charnels infinis et destructrices n’est absolument pas prise en compte. »

Le Guide suprême de la Révolution a considéré l’homme et la femme en islam comme deux éléments équilibrés, ayant de nombreux points communs et certaines différences issues du corps et de la nature, et il a déclaré : « ces “deux éléments complémentaires” jouent un rôle dans la gestion de la société humaine, la continuité de la génération humaine, le progrès de la civilisation, la satisfaction des besoins sociaux et la conduite de la vie. »

L’Ayatollah Khamenei, dans la continuité de ce rôle vital, a considéré la formation de la famille comme l’une des tâches les plus importantes et a ajouté : « contrairement à l’oubli de l’institution familiale dans la culture erronée occidentale, en islam, des droits réciproques et définis ont été prévus pour “la femme, l’homme et les enfants” en tant qu’éléments constitutifs de la famille. »

Dans une autre partie de son discours, le Guide de la Révolution a qualifié la « justice dans le comportement social et familial » de premier droit des femmes et, insistant sur le devoir de l’État et de toute la société pour garantir ce droit, il a déclaré : « la préservation de la sécurité, de l’honneur et de la dignité » fait également partie des droits fondamentaux des femmes, et contrairement au capitalisme occidental qui piétine la dignité de la femme, l’islam insiste sur le respect total envers elle.

L’Ayatollah Khamenei a considéré comme un exemple, cité par le Coran, les deux femmes croyantes, Marie et Asiyah (épouse du Pharaon), comme un modèle pour tous les hommes et les femmes croyants, et comme une indication de l’importance de la pensée et de l’action de la femme. Il a dit : « les droits sociaux de la femme, tels que l’égalité de salaire avec les hommes pour un même travail, l’assurance pour les femmes employées ou cheffes de famille, les congés spéciaux pour les femmes et des dizaines d’autres questions, doivent être préservés et appliqués sans discrimination. »

Il a considéré comme le droit le plus important et le besoin essentiel de la femme au sein de la famille « l’amour du mari » et a ajouté : « un autre droit important et fondamental de la femme à la maison est “le rejet de toute forme de violence à son égard” et l’éloignement total des dérives courantes en Occident, telles que le meurtre ou la maltraitance des femmes par les hommes et les époux. »

En exposant la confrontation entre la vision capitaliste et celle de l’islam à propos de la femme, le Guide suprême de la Révolution a déclaré : « la femme, en islam, possède indépendance, capacité, identité et possibilité de progression, mais la vision capitaliste implique la soumission, la dissolution de l’identité de la femme dans celle de l’homme, et le non-respect de la noblesse et de la dignité de la femme ; celle-ci considère la femme comme un moyen matériel et un instrument de plaisir, et les gangs criminels qui ont récemment fait grand bruit aux États-Unis sont le résultat de ce type de regard. »

L’Ayatollah Khamenei a qualifié la « destruction de l’édifice de la famille » et la création de dommages tels que la diminution des liens familiaux, les réseaux de prédation des jeunes filles, et la promotion croissante de la débauche sexuelle au nom de la liberté, de péchés majeurs de la culture capitaliste au cours des deux derniers siècles. Il a déclaré : « le capitalisme occidental, par tromperie, étiquette cette masse d’actes répréhensibles de « liberté », et utilise même cette appellation pour les répandre dans notre pays, alors qu’il ne s’agit pas de liberté mais d’esclavage. »

Faisant référence à l’insistance de l’Occident pour exporter sa culture erronée dans le monde, il a ajouté : « ils prétendent que les restrictions déterminées pour la femme, telles que le hijab, empêchent sa progression, mais la République islamique a invalidé cette logique erronée et a montré que la femme musulmane attachée à la tenue islamique peut avancer et jouer un rôle dans tous les domaines, davantage encore que les autres. »

Le Guide suprême de la Révolution a qualifié les avancées scientifiques, sportives, intellectuelles, de recherche, politiques, sociales, sanitaires, l’espérance de vie, ainsi que l’altruisme et les accompagnements générateurs d’opportunités des épouses des martyrs honorés, de réalisations sans précédent des femmes dans toute l’histoire de l’Iran. Il a déclaré : « jamais dans son histoire, l’Iran n’a disposé ne serait-ce que d’un centième de ce nombre de femmes érudites, savantes et spécialistes, et c’est la République islamique qui a été à l’origine de l’élévation et de la progression des femmes dans tous les domaines importants. »