Il y a des gens qui disent que nous devrions faire des concessions aux États-Unis, d'une façon ou d'une autre, même si c’est peu, et que de cette façon, leur hostilité pourrait diminuer. Ce n'est pas vrai. Ils n'ont même pas fait preuve de pitié envers ceux qui leur avaient confiance, qui avaient placé leurs espoirs en eux, et demandaient l’aide les États-Unis comme le Dr. Mosaddeq. Pour se battre contre les Anglais - c'est ce qu'il voulait faire- il se tourna vers les Américains. Il les a rencontrés, a négocié avec eux et leur a demandé de l’aide. Il leur a fait confiance. Le coup d'état du 19 août 1953 n'a pas été mené par les Anglais mais par les États-Unis, contre Mosaddeq. Cela signifie qu'ils n’étaient pas satisfaits des gens de Mosaddeq. Ils voulaient des serviteurs et des agents dociles et asservis. Qui par exemple ? Par exemple, Mohammad Reza Pahlavi. Ils veulent des individus de ce genre pour qu'ils règnent sur ce pays riche, béni, abondant et sensible en termes de position géographique et de capacités. Ils cherchent quelqu'un dont les mains sont liées et qui se soumet à eux. C'est ce que les Américains veulent. Si leurs agents n'agissent pas comme cela, ils deviendront des ennemis. Sur la question de Tabas, ils ont manifesté leur hostilité et ont reçu un mauvais coup en retour. En abattant notre avion de passagers, en imposant des sanctions, depuis le premier jour, ils ont manifesté leur hostilité. Aujourd'hui, ils manifestent encore leur hostilité et agissent de la manière la plus vicieuse en essayant de ruiner les négociations nucléaires et leurs résultats dans l'accord connu sous le nom de « Plan Global d’action conjoint » (JCPOA). Ce sont des ennemis.
(Extrait de discours du Guide suprême le 2 novembre 2017, lors d'une réunion avec des lycéens et des étudiants, à l'occasion de la "Journée nationale de lutte contre l'arrogance mondiale")