La question de Gaza n'est pas celle d'un morceau de terre ou une question géographie, c'est une question humanitaire qui est désormais un critère de distinction entre les partisans de l'humanité et ses ennemis.
Je vous conseille de maintenir cet esprit de résistance au sein du peuple. [...] la seule solution à la question palestinienne est la résistance et le combat. Cela est vrai. Mais la poursuite de la lutte et de la résistance dépend de la persistance de cet esprit, de l'espoir du peuple et de son engagement. A mon avis, c'est le travail le plus important des organisations et des combattants palestiniens. Les pressions sur le peuple de Gaza, qui se font de toutes parts, ont pour but de détourner les gens de la lutte. Les pressions sur le peuple de Gaza tant du coté sioniste que dans la partie occidentale, la construction des cités, le problème de Qods, la rigidité des mesures, la construction du mur, tout cela est organisé pour que le peuple palestinien abandonne la résistance et accepte de se soumettre. Ne permettez pas que cela arrive. Il faut entretenir cet espoir du peuple de Palestine et de Gaza, et les assurer de la réussite. C'est un point très important à mon avis.
La question de Gaza n'est pas celle d'un morceau de terre ou une question géographie, c'est une question humanitaire qui est désormais un critère de distinction entre les partisans de l'humanité et ses ennemis. Cette question est très importante. Les États-Unis perdront certainement dans cette affaire. Dix ans, vingt ans ou trente ans ne sont que des instants dans l'Histoire et sans aucun doute, l'Histoire et l'avenir des États-Unis souffriront ce qu'ils ont fait à la Palestine.
(Extrait de discours du Guide suprême à l’ouverture de conférence sur Gaza, 27 février 2010)