Lors d'une rencontre avec le Cheikh Nasser Mohammad Al-Ahmad As-Sabah, premier ministre koweïtien, et la délégation l'accompagnant, à Téhéran, l'Ayatollah Khamenei a déclaré : « les pays islamiques, surtout les pays de la région du Golfe Persique, doivent développer leur coopération et leurs relations ».

Rappelant la richesse de ces pays en ressources naturelles, il a ajouté : « Etant donné leurs richesses naturelles, ces pays doivent avoir un meilleur statut dans les domaines scientifiques et économiques, et une plus grande influence dans la politique mondiale». « Cet objectif, a-t-il noté, ne sera atteint que par le développement de la coopération dans la région »

Le Guide suprême de la Révolution a fait remarquer qu'il y aura toujours des ennemis qui s'opposeront à cette coopération, mais qu'il fallait décider malgré l'opposition des ennemis et agir selon nos propres intérêts.
L'Ayatollah Khamenei a souligné d'autre part, que le manque de coopération entre les pays islamiques, en particulier les pays voisins, est loin de toute sagesse. Sur ce point, l'Ayatollah Khamenei a rappelé l'exemple de Saddam Hussein et des guerres qu'il a déclenchées contre l'Iran et le Koweït, lesquelles étaient en dehors de toutes les normes de relations entre pays voisins et ont causé des dommages considérables.

Le leader de la Révolution a précisé que les relations bilatérales entre l'Iran et le Koweït, étaient bonnes, et que Téhéran accueillerait favorablement un développement de ses relations avec le Koweït dans tous les domaines, "lesquelles doivent pourtant être suivies jusqu'à leur réalisation pratique", a-t-il souligné.

De sa part, le Cheikh Nasser Mohammad Al-Ahmad As-Sabah a fait part de son plaisir d'avoir pu rencontrer le Guide suprême et a déclaré : « Lors de l'attaque de Saddam contre le Koweït, la République islamique d'Iran a prouvé son amitié aux Koweïtiens qui considèrent toujours les Iraniens comme leurs amis et leurs frères ».

Le premier ministre koweïtien a d'autre part présenté les membres de la délégation qui l'accompagnaient à Téhéran, et souligné que le gouvernement koweïtien était déterminé à profiter des expériences de l'Iran dans tous les domaines.
Rappelant le vote négatif de son pays à la résolution de l'ONU contre l'Iran, le premier ministre Koweïtien a fait remarquer que cette décision prouvait la position ferme et constante de son pays, dans son soutien à la République islamique d'Iran.