Lors de sa rencontre le 2 février, avec des centaines de professeurs et de responsables des campus universitaires et des facultés de l'Université de Téhéran, Le leader de la Révolution islamique, l'Ayatollah Khamenei, a déclaré que la science était un appui et un pilier du développement et de l'indépendance de l'Iran, et a ajouté : « Il faut continuer avec plus de force et de vitesse dans la voie du développement scientifique que nous avons prise »

Après avoir présenté ses félicitations à l'occasion de l'anniversaire de la victoire de la Révolution islamique au peuple et aux milieux universitaires, son Excellence a ajouté : « Outre les efforts de l'Iran islamique, selon les principes de l'islam et du Coran, pour la résolution des problèmes du peuple et le développement du pays, ce pays est chargé d'une autre responsabilité face à l'Humanité, qui exige une véritable autonomie »

Au sujet de cette responsabilité de la République islamique d'Iran vis-à-vis de la communauté internationale, le Guide Suprême de la Révolution a rejeté tout bellicisme et toute violence, même idéologique, et a ajouté : « Une puissance infaillible et apte à résoudre les problèmes de l'Humanité ne sera jamais assurée par des outils et des technologies militaires, mais uniquement par deux facteurs : La science et la foi ».

L'Ayatollah Khamenei a considéré les progrès scientifiques de ces trois dernières décennies comme un résultat de la liberté et de la liberté intellectuelle, et a souligné : « Si le régime tyrannique (du Shah) était en place aujourd'hui, nous n'aurions pas connu de tels progrès même avec le temps car le développement scientifique est impossible au sein des dictatures dépendantes et sous la domination politique étrangère »

A ce propos, le Leader de la Révolution islamique a ajouté : « Les progrès majeurs de ces trois dernières décennies ne sont pas cependant satisfaisants et nous sommes encore loin des sommets scientifiques que connait le monde et dont le parcours nécessite des efforts supplémentaires et continus, et des efforts soutenus des élites scientifiques, des savants et des étudiants»

Faisant allusion à ses relations étroites et amicales avec les milieux universitaires et entre autres, l'Université de Téhéran, son Excellence a évoqué le rôle important de cette université dans le développement scientifique du pays et a ajouté : « L'Iran peut arriver aux premiers rangs scientifiques dans le monde, grâce au plan de cinquante ans, et mettre fin à l'emprisonnement scientifique du pays d'une part, et développer et contribuer au développement du savoir de l'Humanité, d'autre part »

L'Ayatollah Khamenei a déclaré qu'un des buts de l'islam et de la République islamique était le progrès scientifique et le salut du peuple et de la société humaine, avec la réalisation des idéaux de l'Histoire de l'Humanité dont la justice, et a ajouté : « Le regard sur la science doit être décent, pur et spirituel, la science est actuellement au service de l'injustice et des puissances criminelles. »

Faisant allusion à « l'injustice moderne, avec ses armées et son impunité» comme l'une des vérités du monde contemporain, le Guide Suprême de la Révolution islamique a précisé : « Les propagandes modernes véhiculées par les nouvelles technologies de communication, et les complots incessants contre la République islamique sont des signes de cette injustice moderne et armée, qui s'impose par la science dans le monde actuel. La République islamique est la cible de cette injustice parce qu'elle la critique »

Après la science, le Leader de la Révolution a abordé la question de la culture en tant que « deuxième priorité des universités »

A ce propos, l'Ayatollah Khamenei a insisté sur la formation culturelle des étudiants, présentée comme un enjeu très délicat qui demande réflexion et planification adéquate, dans la publication des livres et le choix des professeurs et des différents programmes universitaires »

Son excellence a ajouté : « Comprendre l'importance de la culture à l'université, et traiter convenablement cette question, ne se font pas par la force, des articles, la propagande ou des posters, mais demandent une formation individuelle, et un souci de l'avenir de la jeune génération et du pays »

L'Ayatollah Khamenei a souligné qu'il fallait former l'université à un regard correct sur la science, et encourager les travaux des étudiants et des professeurs dans le domaine de la science, de la recherche et de l'éducation, et a souligné : « Il est possible de faire d'un jeune étudiant doué, grâce à un travail culturel, un jeune passionné de science et de recherche, intéressé par les travaux de groupes, persévérant et engagé, patient, juste, croyant, convaincu de la supériorité de la raison sur les sentiments et profondément religieux, et d'améliorer ainsi les caractéristiques nationales»

Qualifiant l'éloignement de la collectivité universitaire de la religion comme un des grands péchés de l'ancien régime, il a ajouté : « L'approfondissement des connaissances religieuses chez les jeunes étudiants garantira la clairvoyance et le salut de la société et du pays. Ce sont les responsables et les directeurs des universités qui en sont chargés.»

L'Ayatollah Khamenei a consacré la troisième partie de son discours à la politique et l'université.

Insistant sur la nécessité d'une ambiance et d'un enthousiasme politique dans les universités, son Excellence a déclaré : « Si l'université s'éloigne de la politique, elle perdra son enthousiasme et sa vivacité, et deviendra un lieu de prolifération de microbes nuisibles à la pensée et à la morale. Mais cela ne signifie pas que les universités doivent devenir des centres exploités par certains courants et éléments politiques »

Le Guide Suprême de la Révolution a évoqué la responsabilité des responsables universitaires pour empêcher que des courants politiques abusent de l'université et a ajouté : « Il est possible qu'une négligence dans ce domaine fasse des centres scientifiques et universitaires un terrain qui profite aux ennemis »

Faisant allusion aux conseils coraniques sur l'attention qu'il fait porter aux ruses du Diable et des malfaisants », l'Ayatollah Khamenei a ajouté : « Mon regard est un regard optimiste, je crois que certains des incidents amers de ces derniers mois sont dus à de grandes négligences de certaines personnalités. Il faut savoir que la négligence et des actes irresponsables dans le domaine politique ont les mêmes résultats que la trahison. »

L'Ayatollah Khamenei a tenu à remercier le doctorat d'honneur que le recteur et les professeurs de l'Université de Téhéran ont proposé de lui offrir, et a ajouté : « Je suis fier de ce signe de sympathie des universitaires, mais je ne peux l'accepter et je préfère, si Dieu m'aide, rester fidèle et engagé en tant que simple étudiant en théologie »

Au début de cette rencontre, le Dr. Daneshjou, ministre de la Science, de la Recherche et des Technologies, a fait allusion à la présence active et influente des étudiants et des universitaires aux différentes étapes de la Révolution islamique, pendant trente ans, et a déclaré : «Grâce à nos programmes, les universitaires iraniens vont accélérer leurs efforts scientifiques et de recherche pour la concrétisation des objectifs et des idéaux de la Révolution. »

Ensuite le recteur de l'Université de Téhéran a pris la parole et fait allusion au soixante-quinzième anniversaire de cette université : « L'Université de Téhéran dispose de 43 facultés, 113 départements et 594 branches scientifiques dont la plupart ont été lancées avec la Révolution islamique »

Dr. Farhad Rahbar a ajouté : « Il y a 44 ans, à l'époque de l'inauguration de l'Université de Téhéran, seulement 14 % des 200000 jeunes en âge de faire des études, étudiaient à l'université. Avec la Révolution, 86 % des jeunes ont été admis à l'université »

Le recteur de l'Université de Téhéran a ajouté : « Seulement 136 articles sur les 12960 articles des professeurs de l'Université de Téhéran ont été publiés dans les revues agrées avant la Révolution islamique, et le reste après sa victoire. Cette université a amélioré son rang dans le classement des universités du monde, de 117 points, et a rejoint le nombre des 500 premières universités du monde. »

Mettant l'accent sur les progrès et l'excellente orientation des activités universitaires, le Dr. Farhad Rahbar a présenté les différents critères de la croissance scientifique du pays pendant ces trois dernières décennies : « La participation de l'Iran par exemple, ces quinze dernières années, dans la production scientifique internationale a augmenté de 75 fois, et atteint plus d'1% de la production scientifique mondiale. »

Le président de l'Université de Téhéran a aussi fait allusion à l'attentat dont le Professeur Ali Mohammadi a été victime et a ajouté : « Les efforts de l'ennemi pour perturber la marche scientifique et pédagogique seront déjoués par la clairvoyance et la sagesse des étudiants et des universitaires. »

Le Dr. Ali Saburi, professeur de chimie, a ensuite pris la parole. Faisant allusion à la nécessité d'une production scientifique mondiale mais aussi régionale, et a ajouté : « La présence active des professeurs et des étudiants dans les milieux scientifiques internationaux prouve la confiance scientifique dont il faut renforcer la démarche. »

Le Dr. Saburi a proposé la création d'une revue internationale pour encourager la participation des chercheurs dans le domaine des sciences humaines et a ajouté : « La programmation pour l'orientation des recherches universitaires, le respect des savants et des élites iraniennes à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, l'orientation scientifique dans les université loin de tout jeu politique, la passion et les sacrifices, et enfin un budget et des possibilités sont les éléments principaux du développement scientifique du pays. »

Ensuite, le Dr. Saeed Reza Améli, docteur en sociologie des communications, a fait allusion à l'amélioration des branches interdisciplinaires et a souligné : « L'amélioration de la tendance pour les travaux collectifs chez les chercheurs de différentes disciplines, pourra apporter des solutions efficaces dans divers domaines. »

Il a également évoqué l'augmentation et la spécialisation des domaines de technologie des communications et a déclaré : « Le deuxième espace du pays, à savoir l'espace virtuel, demande des plans et des politiques pour permettre une vie plus aisée, plus saine et moins chère »

Le Dr. Mohammad Hossein Omid, docteur en ingénierie civile, a fait allusion à la croissance remarquable, qualitativement et quantitativement, des disciplines universitaires aux niveaux du master et du doctorat, ces dix dernières années, et a déclaré : « L'agriculture peut être un foyer de développement pour le pays, mais la stratégie et les plans dans ce domaine, n'ont toujours pas été clairement définis. »

Ce professeur d'université a ajouté : « L'Université de Téhéran est prête, grâce à sa haute capacité scientifique, à jouer un rôle de premier plan dans ce domaine »

Le Dr. Gholam Ali Afrouz, docteur en psychologie, a qualifié les problèmes du monde virtuel et les dangers du domaine informatique de « réalités de la société contemporaine », et a déclaré : « Les responsables du pays, au lieu de se consacrer à des travaux purement opérationnels, doivent aussi penser à des échanges d'idées sérieux avec les élites et les responsables de l'éducation nationale, entre autres les universitaires, pour encourager une formation intellectuelles acceptable chez les jeunes. »