Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l'univers, et paix et salutations à notre Maître et Prophète, Ab-al-Qassim Al-Mustafa Muhammad, et à sa Lignée pure, immaculée et élue, en particulier celui qui représente le Trésor d’Allah sur Terre.

Vous êtes les bienvenus mes chers frères et sœurs. Je vous adresse mes salutations à tous ainsi qu'à tous ceux qui écoutent ce discours à travers le pays. Je voudrais partager quelques mots avec vous sur le Bassidj. L'organisation du Bassidj était un phénomène sans précédent qui a vu le jour dans notre pays. Ce phénomène n’avait pas de précédent dans aucun autre lieu ou pays du monde, et était quelque chose d’exceptionnel. Je vais l’expliquer sous différents aspects. Ce phénomène n’était pas une imitation ou une copie. Il s’est formé à partir de notre propre culture nationale et de notre histoire. C’est le premier point. Le résultat est que, comme ce phénomène est autochtone, il est durable. Ce n’est pas quelque chose qui va être éliminé. Il est immuable et durable parce qu’il a des racines. Il est lié à cette nation même, à son histoire et à son identité nationale et iranienne.

Le Bassidj est essentiellement un réseau culturel, social et bien sûr militaire. L’aspect militaire du Bassidj est ce qui nous vient à l’esprit aujourd’hui, en premier lieu. Mais malgré son importance, cet aspect n’est pas plus important que les dimensions culturelles et sociales du Bassidj. L’imam [Khomeiny] a créé ce réseau, c’était son innovation. Quand ? Face à une grande menace. C’était l’une des qualités de notre magnanime Imam [Khomeiny]. La plupart d’entre vous n’étaient pas là, à l’époque de l’imam Khomeiny. Une des qualités de notre magnanime Imam était qu’il transformait les menaces en opportunités, et c’est exactement ce qui s’est passé dans ce cas. Le 4 novembre 1979, la prise du Nid d’espionnage américain a eu lieu. La puissance dominante du monde à l’époque, les États-Unis, a commencé à montrer les dents, à proférer des menaces et à imposer des sanctions. Le 26 novembre, au milieu de ces menaces, l’imam Khomeiny a émis un ordre établissant le Bassidj, seulement 22 ou 23 jours après cet événement. En d’autres termes, alors que le pays venait de connaître une révolution, qu’il n’avait pratiquement aucun équipement pour se défendre, et qu’il était confronté à une telle menace, l’imam a soudainement planté un « Shajarah tayyibah » [un arbre béni] dans le terrain social, culturel et militaire du pays, « l’arbre béni » du Bassidj, et a transformé une menace en opportunité.

Nous avons dit que la dimension militaire est l’une des dimensions du Bassidj. Ce que je voudrais souligner maintenant, c’est que le Bassidj est d’abord une école de pensée, une idéologie et une philosophie. C’est en fait un réseau de culture et de pensée. Si le Bassidj s’engage dans des activités militaires, des travaux sociaux et des efforts scientifiques – ce qu’il fait d’ailleurs – la racine de toutes ces activités est la même logique et la même idéologie qui constituent les bases du Bassidj. Si je devais expliquer en deux mots, le fondement sur lequel repose le Bassidj, je dirais [que le fondement est] la foi et la confiance en soi. On peut aussi dire que c’est la croyance en Dieu et la croyance en soi-même. Ce sont les deux piliers du Bassidj. Le Bassidj est construit sur la croyance en Dieu et la croyance en soi-même. Quels que soient les fruits que cet arbre porte aujourd’hui, demain et dans le futur, ils proviennent de la croyance en Dieu et de la croyance en soi-même. Le Bassidj a de nombreuses caractéristiques qui découlent toutes, de ces deux piliers principaux. Le Bassidj possède le courage, la créativité, la rapidité d’action dans l’exécution des tâches, une vision large, une connaissance des ennemis et une sensibilité aux différents mouvements. Ce sont les qualités du Bassidj. Mais toutes ces qualités et d’autres qualités exceptionnelles du Bassidj proviennent de ces deux éléments, ce qui devient tout à fait clair si nous y réfléchissons, les analysons et en discutons. Je vais en parler brièvement.

Lorsque nous parlons de croyance en Dieu, le résultat de cette croyance est la soumission à Dieu, le fait de placer notre confiance en Dieu et d’être certain de Ses promesses. C’est ce que signifie croire en Dieu. Premièrement, nous nous soumettons à Dieu. Deuxièmement, nous comptons sur l’aide de Dieu et espérons Son assistance. Troisièmement, nous avons confiance dans les promesses que Dieu nous a faites, comme : « Si vous aidez Dieu, Il vous aidera » (Coran 47:7). Cela concernait la croyance en Dieu.

En ce qui concerne la confiance en soi, le résultat de la confiance en soi et de l’acceptation de soi est la découverte des capacités. Nous ne sommes souvent pas conscients de nos capacités. Nous pouvons même négliger nos capacités physiques, sans parler de nos capacités intellectuelles et spirituelles. La confiance en soi nous rend conscients de ces capacités, nous aide ensuite à les apprécier et nous permet finalement, de les utiliser. Il existe de nombreux exemples de cela, mais je ne vais pas en discuter et entrer dans les détails maintenant.

Quand nous parlons de la croyance en Dieu – que ce soit chez un membre ou au sein de l’organisation du Bassidj – si cette croyance existe, la vérité de la promesse de Dieu se manifestera sous nos yeux.  Le Coran dit : « À Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre, et Allah est Omniscient et Tout-Sage »   ( Coran 48:4)

Dans un autre verset, il dit également : « À Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre, et Allah est Tout-Puissant et Tout-Sage »                      (Coran 48:7)

Le terme « Tout-Puissant » [Aziz] fait référence à celui qui triomphe et n’est jamais vaincu. C’est le sens du mot « Tout-Puissant ». « À Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre. » Tous les éléments infinis de l’existence sont les soldats de Dieu. Si nous sommes les serviteurs de Dieu, ces armées peuvent nous venir en aide. C’est l’une des lois divines et naturelles. Cependant, le commandement de cette armée n’est pas entre nos mains pour que nous l’utilisions quand nous le souhaitons. Le commandant est Dieu. Mais dans certaines conditions, lorsque nous sommes préparés, ce commandant nous permet d’utiliser cette armée. Ce sont les paroles et les déclarations claires du Coran :

« Oui, si vous êtes patients et pieux et que l’ennemi vous frappe soudainement, votre Seigneur vous renforcera de cinq mille anges clairement identifiés » (Coran 3:125)

Si vous êtes préparés, les anges de Dieu viendront à votre secours. Nous avons été témoins d’une telle aide. Nous avons vu cette aide divine pendant la Défense Sacrée, avant elle et après elle, dans l’arène politique, sur le champ de bataille et dans le domaine scientifique. Où pouvons-nous voir l’aide divine ? On peut la voir quand on fait quelque chose qui semblait impossible à notre avis, mais qui devient ensuite possible et est réalisé. Eh bien, ce sont là quelques points concernant la foi en Dieu des membres du Bassidj. Comme je l’ai mentionné, ces points concernent à la fois l’organisation du Bassidj et chaque membre du Bassidj individuellement.

[L’autre pilier est] la confiance en soi. [C’est-à-dire] la compréhension de nos capacités intellectuelles, spirituelles et physiques, la valorisation de la volonté et du pouvoir de décisions, et le fait de ne pas se soumettre à la volonté de l’ennemi.

Il y a un facteur en nous, que nous négligeons souvent. Quel est ce facteur ? C’est le pouvoir de décision, le pouvoir de la volonté. Nous avons de la volonté. Parfois, la volonté d’une personne devient si puissante qu’elle peut créer quelque chose ou faire exister quelque chose. Nous avons ce pouvoir en nous, mais nous ne le connaissons pas, nous ne l’apprécions pas (à sa juste valeur) et nous ne parvenons pas à le renforcer. Dans la vie du (membre du) Bassidj et dans l’école de pensée du Bassidj, reconnaître cette capacité, innée et interne, chez les êtres humains, est une caractéristique importante et un avantage. Or, ces caractéristiques – ne pas se soumettre à la volonté de l’ennemi, affirmer sa propre volonté, avoir confiance en soi et reconnaître ses propres forces – sont exactement le contraire de ce que l’Arrogance mondiale envisage pour les nations. Cela est exactement le contraire de leurs plans (le plan des ennemis).

L’une des premières choses que l’Arrogance mondiale – les puissances mondiales et les puissances hégémoniques du monde – font pour dominer les nations, consiste à nier et minimiser leurs capacités. Cela aussi est mentionné dans le Coran. Au sujet de Pharaon, il est dit : « Il rabaissa donc son peuple, et ils lui obéirent » (Coran 43:54)

Or, il était plus sage que les despotes qui règnent dans le monde d’aujourd’hui, comme les despotes qui règnent aux États-Unis et en Europe. Eux aussi sont des despotes mais il était plus sage qu’eux. Il ne traitait ainsi que son propre peuple, alors que ces dirigeants font cela avec d’autres nations. « Il rabaissa donc son peuple, et ils lui obéirent » (Coran 43:54)

Il a rabaissé son peuple, l’a humilié, l’a méprisé et a dénié ses capacités : « Ô mon peuple ! Le royaume d’Égypte et ces rivières qui coulent à mes pieds ne m’appartiennent-ils pas ? » (Coran 43:51).

Le résultat fut que son peuple le considéra comme supérieur et lui obéit. C’est le plan du colonialisme. Ils dénigrent votre histoire, votre identité et vos capacités. Lorsque vous voulez nationaliser le pétrole de votre propre pays, contrôlé par les Britanniques, leurs éléments dans le pays, font des discours et écrivent : « Que dites-vous ! Comment les Iraniens peuvent-ils gérer la raffinerie d’Abadan ? L’Iranien ne peut même pas fabriquer une aiguière en argile ! »

C’est ainsi qu’ils humilient les nations. Le Bassidj est opposé à cela. Le Bassidj s’oppose à cette humiliation nationale. Les dominateurs manipulent les croyances nationales pour pouvoir dominer les nations. Chaque nation a sa propre histoire, ses propres croyances, ses propres grandes figures et ses propres valeurs. Ils manipulent, détruisent et rabaissent tout cela.

Mes chers frères, sœurs et enfants ! L’Iran a été humilié pendant de nombreuses années, en particulier pendant la période des Qadjars et des Pahlavis. La Révolution est survenue et a changé la situation. Après la Première Guerre mondiale, une conférence s’est tenue à Paris à laquelle participaient de nombreux pays afin de prendre des décisions sur la situation du monde. Les participants étaient ceux qui avaient été impliqués dans la guerre ou qui avaient été touchés par celle-ci. L’Iran faisait partie de ceux qui avaient été touchés par la Première Guerre mondiale, et a envoyé une délégation. Cependant, la délégation iranienne s’est vu refuser l’entrée à la conférence de Paris. C’est ainsi qu’ils humiliaient les nations. La nation iranienne a été humiliée de cette manière pendant un temps, mais la mentalité du Bassidj a brisé cette barrière. Cette arme très dangereuse du soft power (guerre idéologique) est neutralisée par la mentalité du Bassidji qui apporte la confiance en soi et donne à l’adolescent et au jeune, le sentiment d’être sur la scène et d’être capable. Il s’agissait de la confiance en soi après la confiance en Dieu. Il [Un Bassidji] sait que tout ce qui existe est l’armée de Dieu,                                                                                             « à Allah appartiennent les armées des cieux et de la terre » (Coran 48:4), et que s’il avance sur le chemin de Dieu, cette armée lui viendra en aide. Il en est de même aujourd’hui et il en sera de même demain. Sans aucun doute, cet esprit du Bassidj, cette capacité du Bassidj et la façon dont le Bassidj se présente dans notre pays et heureusement dans plusieurs autres pays membres du Front de la Résistance, l’emporteront définitivement sur toutes les politiques des États-Unis, de l’Occident, de l’Arrogance mondiale et du régime sioniste.

Je voudrais faire d’autres remarques sur le Bassidj. L’imam Khomeiny a posé les bases idéologiques du Bassidj au cours des 15 années de mouvement et de lutte qui ont précédé la victoire de la Révolution. Il a profondément inculqué et généré cet esprit dans le pays. Beaucoup de choses que je décris à propos du Bassidj, se sont déroulées en dehors de l’organisation officielle du Bassidj. Beaucoup de choses se sont même produites avant la création officielle de l’organisation du Bassidj. Pendant 15 ou 16 ans, de 1962 à 1979, l’imam a inculqué cet esprit Bassidji, la foi en soi, la foi en Dieu, la confiance en soi et en Dieu, l’espoir de la victoire et la manière de montrer un horizon radieux au peuple iranien. Il a parlé et parlé, et notre peuple talentueux et notre jeunesse talentueuse, ont assimilé le message de l’imam. Face à toutes ces forces néfastes, ce message a été accepté. Ainsi, petit à petit, ce mouvement a grandi, progressé, s’est étendu et a conduit à la Révolution, renversant un régime soutenu par presque toutes les puissances mondiales. Le régime Pahlavi était soutenu par les États-Unis, les Européens et même les Soviétiques vers la fin. Tout le monde le soutenait. Il avait aussi d’abondantes ressources. L’imam a renversé, détruit et déraciné ce régime sans que le peuple n’ait même tiré une seule balle. Oui, des coups d’État ont lieu dans le monde, mais ils sont souvent infructueux et de courte durée. [Mais] ici, il n’y a pas eu de conflit armé. Le peuple est entré sur le terrain, en a pris le contrôle et en a chassé l’ennemi avec sa vie, son corps et sa foi.

Après la victoire de la Révolution, l’imam Khomeiny a fait du Bassidj un boulier contre les différentes attaques – avant, pendant et après la Défense sacrée – dans le domaine militaire, dans le domaine social, dans le domaine scientifique, dans la production d’armes et dans les arènes internationales et politiques. Notez qu’un pouvoir social et un pouvoir scientifique conduisent à la création d’un pouvoir politique. Si une nation est capable de montrer son unité, sa détermination, sa persévérance, son nombre important de forces actives sur le terrain, ses capacités scientifiques et ses capacités sociales, elle acquiert alors également un pouvoir politique. Sur la scène internationale, elle peut s'exprimer avec fermeté, et faire valoir sa position. Ce sont des choses que l'Imam (que Dieu l'agrée) a accomplies.

Le Bassidj a joué un rôle crucial non seulement dans la Défense sacrée, mais aussi dans la défense de la sécurité du pays, dans les travaux de construction et dans les domaines scientifiques. Ceux qui ont réussi à déjouer le complot malveillant des États-Unis concernant l’uranium enrichi à 20 %, essentiel pour le pays, étaient des Bassidjis. Le martyr Shahriari était un Bassidji et nos martyrs dans le domaine nucléaire, étaient des professeurs membres du Bassidj. C’est une longue histoire. Nous avions besoin d’uranium enrichi à 20 % pour les produits radio-pharmaceutiques. C’était un des besoins essentiels du pays. Nous en avions dans le passé, mais il s’épuisait et nous avions dû en acheter davantage. À qui ? Aux Américains. Les Américains ont dit : « Donnez-nous tout votre uranium enrichi à 3,5 %, et nous vous en donnerons de l’uranium enrichi à 20 % en échange. » Pour conclure cet accord, ils ont utilisé comme intermédiaires, deux présidents bien connus de l’époque, que je ne veux pas nommer et qui avaient de bonnes relations avec nous. Les responsables de notre pays ont finalement accepté. Cela s’est passé dans la deuxième moitié des années 2000. Au cours des négociations, nous avons vu que les Américains essayaient de nous tromper. Nous avons compris qu’ils nous trompaient et nous avons donc arrêté le processus. Pensant que l’Iran allait céder en raison de son besoin urgent d’uranium enrichi à 20 %, à cette époque, nos scientifiques du Bassidj ont produit eux-mêmes, de l’uranium enrichi à 20 % ! Les Américains n’arrivaient pas à le croire. J’ai déjà mentionné ici, il y a quelques années, que la partie la plus difficile de l’enrichissement de l’uranium est d’atteindre le niveau de 20 %. Après, cela devient beaucoup plus facile. Alors que l’ennemi essayait de nous tromper, nos jeunes Bassidjis et nos scientifiques du Bassidj ont produit eux-mêmes, de l’uranium enrichi à 20 %, ce qui nous a rendus autosuffisants. Le Bassidj a travaillé dans tous ces domaines. Dans les relations internationales, le Bassidj a été actif, ainsi que dans les questions militaires, sociales, scientifiques et politiques internationales. Le Bassidj a été une force active, efficace et capable, douée d’immenses capacités.

Comme je l’ai déjà dit, une grande partie de ces événements ne se sont pas déroulés au sein de l’organisation du Bassidj, bien sûr, mais en dehors du Bassidj. Mais ce qui est important pour nous, c’est l’esprit du Bassidj, l’école de pensée et la culture du Bassidj. Essayez de ne pas les perdre. Vous, les Bassidjis d’aujourd’hui, où que vous soyez – que ce soit dans les usines, les universités, les centres islamiques, les laboratoires scientifiques ou sur le champ de bataille – vous ne devez pas perdre cet avantage, cet esprit, cette disponibilité et cette sensibilité aux événements qui vous entourent. Soyez prêts. C’est le premier point.

Le deuxième point est que dans le monde d’aujourd’hui, de nombreux jeunes dans différents pays, se trouvent dans une impasse morale et se sentent inutiles. Ils sont jeunes, n’ont pas d’idéaux ni d’objectifs, et se sentent inutiles. Bien sûr, beaucoup de gens résistent mais certains sont sensibles, se sentent inutiles et [en conséquence] le taux de suicide augmente. Vous en avez entendu parler et vous avez lu dans les statistiques, que le taux de suicide augmente dans le monde entier. La raison est que les jeunes ont le sentiment d’être dans une impasse psychologique, et se sentent inutiles et impuissants, face aux différents obstacles qui se dressent sur leur chemin. Ce sentiment d’impuissance les conduit dans une impasse. La « mentalité du Bassidj » n’a pas d’impasse. L’une des caractéristiques de la mentalité et de la culture du Bassidj est qu’elles n’ont pas d’impasses. Elles ne permettent pas à un jeune de se retrouver dans une impasse. Pourquoi ? Parce que, comme je l’ai souligné plus tôt, tout d’abord, un Bassidji a confiance en lui-même et en ses capacités. Il sait qu’il peut arriver s’il fait des efforts. Ensuite, il n’est pas intimidé par les menaces creuses des puissances dominatrices. C’est la particularité du Bassidj après tout. Maintenant, regardez la propagande des États-Unis, du régime sioniste et d’autres. Ils créent un tumulte sur diverses questions, vraies ou fausses. Les jeunes Bassidjis sourient avec un air moqueur, face à ce tumulte, et n’y prêtent aucune attention. Ils ne sont pas intimidés. Troisièmement, les jeunes Bassidjis ont des idéaux et des objectifs auxquels ils croient. L’objectif des jeunes Bassidjis est une « société islamique » et ensuite, une « civilisation islamique ». Ils avancent vers ces objectifs. L’objectif des jeunes Bassidjis est « l’instauration de la justice ». Ils croient qu’ils peuvent y parvenir et ils avancent sur cette voie.

Les jeunes Bassidjis n’ont même pas peur de la mort. Comme vous l’avez vu lors de la Défense sacrée, ils pleuraient et suppliaient qu’on les laisse aller [sur le champ de bataille]. Ils n’étaient pas assez âgés et n’avaient pas l’autorisation. Ils pleuraient et suppliaient. C’était il y a environ 35 ou 40 ans, et c’était la même chose il y a quelques années, pour la Défense des Sanctuaires [en Syrie et en Irak]. Pendant la Défense des Sanctuaires, de nombreux jeunes m’ont écrit et certains sont même venus me voir pour obtenir l’autorisation. Ils n’ont pas eu la permission, mais ils ont trouvé un groupe qui avait la permission d’y aller et l’ont rejoint. Vous avez sûrement entendu leurs histoires et lu leurs expériences, et vous le savez. Ils n’avaient pas peur de la mort. Cela mène finalement au martyre. Ils croient au martyre. Ils croient que s’ils meurent sur ce chemin, ils atteindront les plus hauts rangs spirituels et divins. Donc pour eux, le chemin est ouvert. Il n’y a pas d’impasse. Une telle personne ne se sent pas dans une impasse, car il n’y a pas d’impasse pour elle. C’est pourquoi le Bassidji iranien est certain qu’un jour, sans aucun doute, il éliminera définitivement le régime sioniste.

Le point suivant est que le Bassidj doit être renforcé dans ce pays, chaque jour. Il doit être renforcé. Le drapeau du Bassidj est le drapeau de la défense des droits du peuple. C’est le drapeau de la défense de la vérité. Ce drapeau doit toujours être élevé. Il a besoin de soutien et de renforcement. Comment pouvons-nous le renforcer ? En le rendant plus profond et en améliorant sa qualité. Nous devons le rendre plus profond. Les enseignements du Bassidj doivent prendre racine dans l’esprit du jeune Bassidji et doivent s’améliorer en terme de qualité. Les problèmes ne doivent pas être considérés de manière superficielle. Il faut des livres, des études, des discussions, des cercles éducatifs et des cercles de recherche. Ce sont des choses nécessaires.

Une façon de renforcer le Bassidj est de veiller à ce qu’il serve de bras, opérationnel et actif, aux institutions exécutives du pays, qu’il soit prêt à intervenir partout où cela est nécessaire, que ce soit dans le secteur militaire, dans les activités scientifiques, dans le service public, dans l’éducation, dans la clarification, dans la promotion de la religion ou dans l’entreprenariat. D’après ce que j’ai pu voir dans l’exposition, le Bassidj mène déjà bon nombre de ces activités. Si Dieu le veut, il faut qu’il continue avec encore plus d’intensité et de force. Cela a toujours été le cas. Pendant ces années, le Bassidj a toujours soutenu et aidé les différentes administrations. Bien sûr, certaines administrations ont fait preuve de reconnaissance, tandis que d’autres ont bénéficié de l’aide du Bassidj sans exprimer aucune reconnaissance.

C’est également le cas dans la sphère politique. C’est un élément essentiel du renforcement du Bassidj. Le Bassidj doit comprendre que les États-Unis envisagent un double destin pour les pays de cette région, le despotisme ou le chaos. Pour utiliser leur terminologie, ils veulent soit une dictature, soit l’anarchie. Ce sont les deux choses que les États-Unis veulent pour les pays de cette région. Le scénario idéal serait que le pays soit dirigé par un pouvoir despotique qu’ils puissent manipuler, avec lequel ils puissent conclure des accords et s’assurer de sa soumission à leur volonté [celle des États-Unis], ou si cela n’est pas possible, que le pays soit plongé dans le chaos et rende la vie difficile à son peuple. Le Bassidj doit s’opposer à ces deux scénarios, à la fois à l’instauration d’une dictature et à la création du chaos et des troubles. Si l’un de ces deux scénarios se produit dans le pays, (c’est le signe que) la main de l’ennemi est à l’œuvre, et le Bassidj doit s’y opposer. Voilà quelques-uns des problèmes concernant le Bassidj que je voulais partager. Il y a beaucoup plus à dire sur le Bassidj, mais cela suffit pour l’instant.

Maintenant, permettez-moi de dire également quelques mots sur la région. Je voudrais mentionner deux points concernant les problèmes actuels au Liban, en Palestine, à Gaza et autres, dont vous êtes tous conscients et dont vous voyez et entendez parler dans les médias et les actualités. Premièrement, le bombardement des maisons des civils n’est pas une victoire. Ces gens stupides [les sionistes] ne devraient pas penser qu’ils remportent une victoire en bombardant des maisons, des hôpitaux et des rassemblements publics. Non ! Personne au monde ne considère cela comme une victoire. Ce ne sont pas des victoires. L’ennemi n’a remporté aucune victoire à Gaza ni au Liban, et il ne remportera pas de victoire à Gaza et au Liban. Ce qu’ils ont obtenu n’est pas une victoire. C’est un crime de guerre. Eh bien, on a émis un mandat d’arrêt contre lui [Netanyahou], [mais] ce n’est pas suffisant. Des peines de mort doivent être prononcées contre Netanyahou et ces dirigeants criminels. C’est le premier point.

Deuxièmement, les crimes du régime sioniste, au Liban, à Gaza et en Palestine, produisent les résultats opposés à ceux qu’il souhaitait. Ils (ces crimes) renforcent et intensifient la Résistance. C’est une règle générale et immuable. Les jeunes Palestiniens courageux et les jeunes Libanais courageux voient que le danger les guette, qu’ils soient sur le champ de bataille ou non. Qu’ils soient médecins, infirmiers, patients, ouvriers ou hommes d’affaires, la menace de mort, les bombardements et les menaces ennemies existent partout. Ils en arrivent donc à la conclusion qu’ils n’ont pas d’autre choix et se disent qu’ils feraient aussi bien de se battre. Vous les y obligez. Ces gens stupides [les sionistes] provoquent de leurs propres mains, l’expansion et l’intensification du Front de la Résistance. C’est une conséquence certaine et inévitable. Aujourd’hui, j’affirme que, quelle que soit aujourd’hui l’ampleur du Front de la Résistance, elle sera encore plusieurs fois plus grande demain.

Seigneur ! Par la bénédiction de Muhammad et de sa famille, accorde-nous le plus tôt possible, le résultat, ultime et souhaitable, recherché par tous Tes serviteurs vertueux

Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent !