L’imam Khamenei, Guide suprême de la Révolution islamique, a souligné l’importance de la préservation par les jeunes des acquis spirituels obtenus pendant l’I’tikaf (recueillement). Le Guide suprême a fait ces remarques le dimanche 26 janvier 2025, lors de la cérémonie de deuil commémorant l’anniversaire du martyre de l’imam Kadhim (AS). L’événement a été suivi par des responsables du Comité central de l’I’tikaf.
près le rapport présenté par le Hudjat-ul-Islam Sayed Alireza Tekyeyi, le chef du Comité central de l’I’tikaf dans le pays, l’imam Khamenei a exprimé sa gratitude à tous ceux qui ont contribué à la tenue des cérémonies de l’I’tikaf de cette année.
Le Guide suprême a déclaré : « Que Dieu les bénisse et les récompense pour leurs efforts. Que Dieu accepte les efforts qu’ils ont déployés pour promouvoir l’I’tikaf. L’I’tikaf n’a jamais été une pratique courante à notre époque. À Machhad, je n’avais jamais vu personne participer à l’I’tikaf - jamais, pas même une seule fois. A Qom, seules quelques personnes participaient à l’I’tikaf dans la salle de prière supérieure de la mosquée de l’Imam [Hassan Askari (AS)]. Ils accrochaient des rideaux tous les cinq ou six colonnes de la salle, et deux ou trois étudiants du séminaire participaient à l’I’tikaf près dans chaque compartiment. Dans tout Qom, qui, dans ce sens, se limitait à la mosquée de l’Imam [Hassan Askari (AS)], il y avait peut-être environ 20 ou 25 personnes au total qui accomplissaient l’I’tikaf.
Tous ces jeunes – tous ces hommes, femmes et adolescents de tout le pays dans toutes les mosquées [participant à l’I’tikaf] – sont vraiment une grande bénédiction. Cependant, vous devez vous assurer que ce que ces jeunes vivent pendant ces trois jours – leur attention [envers Dieu], leur état spirituel, leur invocation de Dieu, leur imploration de Lui, et les changements qui se produisent en eux doivent être maintenus. Les jeunes sont naturellement plus ouverts aux changements. Cet état doit devenir permanent en eux. Par exemple, lorsque nous écoutons un savant prononcer un discours, nous nous sentons inspirés et motivés à ce moment-là. Mais naturellement, nous devons nous assurer que les connaissances que nous acquérons, notre état spirituel et notre décision d’éviter les péchés restent fermes jusqu’à ce que la prochaine occasion se présente pour renforcer cet état. C’est pourquoi ce point doit être pris en considération dans nos programmes d’I’tikaf. »